Après les ECN, le choix d’une spécialité d’internat n’est pas chose facile. Pour un étudiant en médecine, ce choix va conditionner sa vie: il est extrêmement important de savoir en fonction de quels paramètres se décider.
- Votre goût. Ce métier, vous allez l’exercer jusqu’à 67 ans, donc il est préférable qu’il vous plaise un minimum!
- Votre souhait de carrière. Certaines spécialités se prêtent plus facilement à une carrière hospitalière, hospitalo-universitaire ou libéral. Il est capital d’avoir d’emblée une idée de ce qui compte pour vous: indépendance? recherche?
- Le lieu géographique où vous voulez vivre: certaines spécialités ne peuvent pas s’exercer facilement dans certaines zones de France. Par exemple, les préjugés sur la psychiatrie rendent l’exercice beaucoup plus ardu dans un village où tout le monde se connaît qu’au centre de Paris.
- La place que vous voulez attribuer à votre vie personnelle et votre travail. Certaines spécialités seront prenantes et imposent un rythme particulier. Par exemple, un médecin de famille ne connaît ni jour férié ni 35h. Un chirurgien doit être capable d’être d’attaque à 7h du matin!
- Les perspectives d’adaptation aux soubresauts sociaux, que vous permet la spécialité que vous envisagez. Les troubles sociaux dans le monde médical, les changements de règles du jeu actuels sont extrêmement graves. Il est important de choisir une spécialité qui vous permettra de vous adapter quelle que soit les événements. Par exemple, la médecine générale ou la dermatologie permettent des actes esthétiques qui vous permettront de vous adapter même à une nomenclature des actes défavorable. Les spécialités techniques vous permettent d’exercer dans n’importe quel pays sans connaître la langue. D’autres spécialités par contre ne se prêtent ni au actes hors convention ni au départ dan d’autres pays. Prenez donc garde.
- Envisager les possibilités de reconversion vers un métier non médical à partir de la spécialité choisie: la spécialité pourra-t-elle être une plus-value? Dans ce cadre, les spécialités biologiques, techniques, santé publique et psychiatrie ont le beau rôle.